🙂 English below 🙂
Démystifier les tissus – bas, vêtements
- Laine de mérinos
- absorption rapide de la sueur + pouvoir respirant = thermorégulation optimale (rester au chaud en hiver et au frais en été)
- gestion efficace des odeurs (fibres naturellement anti-bactériennes)
- inconvénient : lavage à l’eau froide uniquement, pas de séchage à la machine, mais les tissus en laine de mérinos sèchent à l’air très rapidement (même dans un milieu humide comme l’Irlande et l’Écosse 😉 )
- Fibres synthétiques
- séchage rapide, même lors d’une activité intense
- durable et facile d’entretien (lavage et séchage à la machine)
- confortable (extensible)
- inconvénients : mauvaises gestion des odeurs, thermorégulation plus complexe (faire des tests est nécessaire)
- Cotton
- excellente respirabilité et absorption de la sueur
- hypoallergénique (pour le coton biologique)
- facile d’entretien
- inconvénients : mauvaises gestion des odeurs, mauvaise thermorégulation
L’idéal : faire des tests, et des tests, et des tests pour répondre à vos besoins précis!
Bas
Je commence avec l’item le plus négligé des randonnées: les bas! Il n’existe pas de solution magique pour éviter les ampoules ou les raideurs à la fin d’une longue journée de marche. La solution qui fonctionne pour moi est la suivante: les bas doubles (ex: Wright Socks Double Layers), ou porter deux paires de bas. En plus de mieux absorber la sueur, les bas doubles réduisent la friction, donc la probabilité de se faire des ampoules (friction bas-bas plutôt que friction bas-peau).
Pour les marches de longue distance, j’aime aussi porter des bas coussinés – ça aide à éviter ce que j’appelle les ampoules-plaques (lorsque tout le talon semble gonflé, ou toute la plante du pieds est irritée). À ce moment, je porte un bas en laine de mérinos très mince, en plus d’un bas coussiné (style Icebreaker ou Darn Tough).
N’oubliez-pas de choisir la bonne grandeur de bas! Un bas trop grand peut mener à des ampoules ou des blessures (tendinites), et un bas trop petit peut contribuer à la perte d’ongles et à des blessures (tendinites).
À chacun·es ses préférences! La priorité : faire des tests 😉

Vêtements
Pour un voyage dans un endroit frais et humide comme l’Écosse ou l’Irlande, l’idéal est vraiment la laine. Lors de mon premier voyage en Irlande en 2009, j’ai eu froid jusqu’à ce que j’achète une veste de laine – ça me semblait inexplicable à l’époque. La laine offre une gestion de l’humidité largement supérieure à toutes les autres fibres, du moins selon mes expériences.
Pour une expédition, je prévois mes vêtements en oignon : le multicouche. Ma couche de base (t-shirt ou camisole) et ma première couche (manches longues) sont toujours en mérinos. Puis, j’ajoute d’autres couches en laine ou bien en fibres synthétiques selon les conditions météorologiques. Je porte rarement un manteau chaud; j’opte surtout pour un excellent imperméable que je porte par-dessus toutes mes pelures.
Ayant marché 125 km en hiver en Écosse, je sais que je ne peux pas voyager aussi léger que je le voudrais. Voyager léger est une belle mentalité et, pourtant, pour ce voyage-ci, je vais me permettre d’avoir un peu de choix. J’aurai une voiture, donc l’opportunité d’apporter un kit double (2 t-shirts en mérinos, 2 couches intermédiaires en mérinos, 2 pantalons, etc.), puisque les vêtements ne sèchent pas aussi vite qu’à la normale dans une telle humidité. Chaque item est choisi avec précaution. La nouveauté pour moi sont les pantalons Flex II de Connec – j’ai hâte de voir à quel point ils vont résister aux cailloux et à l’usure. J’ai leur kit en laine dryactive en 2 grandeurs pour pouvoir les empiler (les pantalons et les chandails “baselayers dryactive” sont confortables à ce point), en plus de chemises anti-moustiques (parce que les mouches noires sont un énorme enjeu l’été dans les highlands). L’anorak me permettra d’être à l’abri des moustiques, de la bruine et du vent tout en offrant une excellente ventilation. L’item que j’ai hâte d’essayer est leur chapeau anti-moustique qui n’est toujours pas arrivé… je croise les doigts pour qu’il s’ajoute à mes bagages à temps.
En me préparant pour l’Écosse 2025, j’ai eu la chance de rencontrer des membres de l’équipe de Connec Outdoors au salon du plein air de Québec (https://connecoutdoors.com). C’est une entreprise québécoise que je connais depuis peu, mais que j’aime de tout mon cœur! Pourquoi? Parce qu’iels conçoivent leurs vêtements avec un tel soin que ça dépasse toutes mes attentes. Les textures sont agréables, les grandeurs sont réalistes (je n’ai pas besoin de porter du XXL pour habiller mon long tronc) et les designs sont ultra confortables. Moi qui ai quelques hypersensibilités, j’ai tous les choix avec eux, parce que tout, absolument tout est réfléchi jusqu’au plus petit détail. Par exemple, je ne porte jamais de “doudoune”, parce que c’est contraignant et non-extensible et que j’ai l’air de Mme Michelin là-dedans. Mais Connec a créé une couche intermédiaire de style “doudoune” extensible (!!!!!!). En plus, iels ont pensé à ajouter un petit anneau de tissu (doux et extensible), pour y insérer le pouce avant de mettre un imperméable par-dessus, pour éviter que la manche remonte dans le manteau. Ce détail-là m’a convaincue ad vitam aeternam.
Je n’aime pas faire du favoritisme : je prône l’harmonie parmi mes bas, mes t-shirt et mes bobettes huha… je ne veux pas qu’ils soient jaloux les uns des autres, mais… j’ai une confession à faire : mon anorak Connec jaune magique est mon item préféré!

Bottes et chaussures
La question qu’on me pose le plus souvent est : “as-tu de bonnes bottes?” La réponse est : oui. J’ai renouvelé mes Lowa Renegade récemment. Ça a été l’achat le plus gros, mais aussi le plus facile de mes préparatifs. Mon ancienne paire, achetée en 2016, en a vu de toutes les couleurs (plusieurs milliers de kilomètres de marche, été comme hiver)… la semelle percée et le manque de rigidité au niveau de la cheville en faisait un outil inadéquat pour l’Écosse 2025. J’ai dû apprendre à les entretenir mais, une fois les bonnes habitudes adoptées, ces bottes m’ont servie à merveille.
À savoir : toute paire de bottes doit être nettoyée régulièrement, particulièrement pour celles en Gore-Tex. La saleté bouche les pores du matériel et en réduit la performance et l’imperméabilité. Pour nettoyer les bottes, retirez la semelle et les lacets pour pouvoir exposer tout le tissus. Rincez la botte puis, à l’aide d’une éponge non-abrasive et d’un savon doux, retirez les saletés qui couvrent toute la botte, du sommet à la semelle. Vous pouvez rincer la botte à l’eau courante tiède-froide. N’ayez pas peur de mouiller tout l’extérieur de la botte, et évitez simplement de mettre trop d’eau à l’intérieur. Une fois que la botte est propre, appliquez un produit imperméabilisant en frottant doucement avec les doigts (je préfère mettre des gants d’acrylique pour cette étape, puisque le produit laisse une texture désagréable sur la peau – j’utilise les produits Nikwax pour Gore-Tex). Lorsque le produit a été appliqué partout, laissez les bottes sécher à l’air libre. Pas besoin de mettre du papier journal à l’intérieur pour accélérer le séchage – si vous retirer la semelle et les lacets, les bottes vont sécher rapidement (surtout les Lowa qui sont conçues pour ça). Vous pourrez réinsérer la semelle et relacer vos bottes une fois qu’elles seront sèches.
Ces étapes sont simples et peuvent être réalisées à chaque sortie. Lors de notre traversée du Great Glen Way en 2017, ma soeur et moi lavions nos bottes à chaque soir afin d’éviter la propagation de parasites forestiers (l’impact des marcheurs et des cyclistes sur l’environnement est considérable et souvent oublié).
Astuce : conservez une paire de lacets de rechange dans votre sac, au cas où. Briser des lacets en plein trek cause plus de soucis qu’on ne peut l’imaginer. Il existe plusieurs façons de lacer ses bottes et il est important d’ajuster le laçage selon le type de sortie. Par exemple, à l’ascension d’une montagne, il n’est pas nécessaire de serrer autant ses bottes, tandis qu’il est crucial de le faire à la redescente pour éviter de perdre des ongles d’orteils.
Dans l’éventualité où un ou plusieurs de vos ongles se soulève ou se décolle, restez calme, et ne tirez pas dessus. Arracher l’ongle peut créer une plaie qui risque fort de s’infecter et d’être très douloureuse. Si possible, allez voir un·e podiatre qui s’occupera de limer et de tailler l’ongle; ça ne fait pas mal du tout, mais il est important de retirer la partie de l’ongle qui s’est décollée (cette petite zone entre la chair et l’ongle est un site parfait pour que les champignons s’installent… et se départir de mycose plantaire peut s’avérer complexe).
Imperméables
Osez laver votre imperméable à la machine! La plupart des vêtements imperméables ont besoin de nettoyages réguliers pour conserver leur efficacité et leur imperméabilité. Allez voir le site internet de votre fournisseur pour vérifier les modes d’entretiens (voici un exemple de procédure de nettoyage).
Comment faire: fermez tous les grands zips, ouvrez les petits zips (poches), desserrez le capuchon ou tout autre ajustement (velcro aux poignets, cordons à la taille, etc.) de façon à déplier tout le tissus, et déposez votre manteau ou vos pantalons (ou les deux!) dans la laveuse au cycle indiqué, avec le savon spécialisé (j’utilise le savon Granger’s et je n’ai eu que de belles expériences jusqu’à présent). Une fois les items propres, séchez-les à la sécheuse; la chaleur va réactiver le Gore-Tex. Au besoin, ajoutez un spray imperméabilisant (sur le vêtement propre, idéalement).
Bâtons
Le mot final concerne les bâtons de marche. Pas besoin de faire l’ascension d’une grande montagne pour utiliser des bâtons. Leur usage permet de retirer la pressions des pieds et des chevilles, en plus de stabiliser la marche. J’ai appris à les aimer en marchant de longues distances sur un terrain relativement plat (en nature et en ville). Il faut noter qu’utiliser les bâtons peut provoquer des courbatures au niveau des épaules, alors il est bon d’entraîner et d’étirer cette région aussi. Ajustez vos bâtons légèrement plus court à l’ascension, et légèrement plus long à la descente. Les embouts de caoutchouc ne sont pas à négliger non plus, surtout lorsqu’on marche sur une surface dure. Le bruit du métal contre l’asphalte est agressant (pour moi) et le coude peut devenir douloureux à force de frapper deux surfaces dures l’une contre l’autre. Le bouchon de caoutchouc (qui s’insère sur l’embout de métal à l’extrémité du bâton) est banal et extraordinaire à la fois. J’en apporte toujours un deuxième kit dans mon sac, au cas où j’en perdrais un.
Comme ça comme pour le reste, il faut tester!
Amusez-vous bien, joyeux printemps, et faites des choix bons envers vous-mêmes!

Equipment
Know your fibres – socks, clothes
- Merino Wool
- Rapid sweat absorption + breathability = optimal thermoregulation (stay warm in winter and cool in summer)
- Effective odor management (naturally antibacterial fibers)
- Drawback: Cold water wash only, no machine drying, but merino wool fabrics air dry very quickly (even in a humid environment like Ireland or Scotland 😉 )
- Synthetic Fibers
- Quick drying, even during activity
- Durable and easy to care for (machine wash and dry)
- Comfortable (stretchy)
- Drawbacks: Poor odor management, more complex thermoregulation (do some testing)
- Cotton
- Excellent breathability and sweat absorption
- Hypoallergenic (for organic cotton)
- Easy to care for (machine wash and dry)
- Drawbacks: Poor odor management, poor thermoregulation
Socks
I’ll start with the most overlooked hiking item: socks! There’s no magic solution to avoid blisters or stiffness at the end of a long day of walking. The solution that works best for me is double socks (e.g., Wright Socks Double Layers), or wearing two pairs of socks. In addition to absorbing sweat better, double socks reduce friction, and therefore the likelihood of blisters (sock-on-sock friction rather than sock-on-skin friction).
For long-distance walks, I also like to wear cushioned socks—they help prevent what I call blister-slabs (when the entire heel feels swollen, or the entire sole of the foot is irritated). When I wear two distinct pairs of socks, I start with a very thin merino wool sock, then add a cushioned sock (like Icebreaker or Darn Tough).
Don’t forget to choose the right sock size! Socks that are too big can lead to blisters or injuries (tendinitis), and socks that are too small can contribute to nail loss and injuries (tendinitis).
To each their own! The priority: experiment 😉

Clothes
For a trip to a cool, damp place like Scotland or Ireland, wool is definitely ideal. On my first trip to Ireland in 2009, I was cold until I bought a wool vest — it seemed inexplicable at the time. Wool offers far superior moisture management to any other fiber, at least in my experience.
For expeditions, I think of clothing as an onion. My base layer (t-shirt or tank top) and my first layer (long sleeves) are always merino. Then, I add other layers of wool or synthetic fibers depending on the weather conditions. I rarely wear a warm coat; I mostly opt for a good raincoat that I wear over all my layers.
Having walked 125km in winter in Scotland, I know I can’t travel as light as I’d like. Travelling light is a great mentality, and yet, for this trip, I’m going to allow myself a bit of choice. I’ll have a car, therefore the opportunity to bring double kits (2 merino t-shirts, 2 merino mid-layers, 2 trousers, etc.), since clothes don’t dry as quickly as normal in this humidity. Each item is chosen carefully. New to me are Connec’s Flex II trousers – I’m excited to see how well they hold up to rocks and wear. I have their dryactive wool kit in 2 sizes so I can stack them (these pieces, top and trousers, are SO comfortable), plus anti-mosquito shirts (because midges are a huge issue in the highlands in the summer). The anorak will protect me from mosquitoes, drizzle, and wind while providing excellent ventilation. The item I’m eager to try is their mosquito hat, which still hasn’t arrived… I’m keeping my fingers crossed for it to make its way into my luggage in time.
While preparing for Scotland 2025, I had the chance to meet members of the Connec Outdoors team at the Quebec City Outdoor Show (https://connecoutdoors.com). Connec is a Quebec company that I’ve only recently discovered, but that I love with all my heart! Why? Because they design their clothing with such care that it exceeds all my expectations (they deserve an Outstanding grade). The textures are pleasant, the sizes are realistic (I don’t need to wear XXL to fit my long torso) and the designs are ultra comfortable. As someone with hypersensitivities, I have so much choice when I shop there because everything, absolutely everything is thought out down to the smallest detail. For example, I never wear a “down jacket”, because it’s restrictive and non-stretchy and I look like a tree trunk in it. But Connec thought of creating a stretchy (!!!!!) “down jacket” style mid-layer. In addition, they thought of adding a small ring of fabric (soft and stretchy), to hook the thumb before putting a raincoat over it, to prevent the sleeve from riding up in the coat. This detail convinced me ad vitam aeternam.
I don’t like to play favorites: I advocate harmony among my socks, my t-shirts and my huha underwear… I don’t want them to be jealous of each other, but… I have a confession to make: my gorgeous yellow Connec anorak is my favorite!

Boots & shoes
The question I get asked most often is, “Do you have good boots?” The answer is yes. I recently bought a new pair of Lowa Renegades – the same ones I had before. It was the biggest purchase, but also the easiest. My old pair, bought in 2016, had seen it all (several thousand kilometres of walking, summer and winter)… the punctured sole and the lack of rigidity at the ankle made them unsuitable for Scotland 2025. I had to learn how to maintain them, but once I got into the right habits, these boots served me wonderfully.
Note: Every pair of boots should be cleaned regularly, especially those made of Gore-Tex. Dirt clogs the pores of the material and reduces its performance and waterproofing. To clean the boots, remove the sole and laces to expose the entire fabric. Then, using a non-abrasive sponge and soft soap, remove the dirt covering the entire boot, from the top to the sole. You can rinse the boot under warm-to-cold running water. Don’t be afraid to wet the entire outside of the boot, just avoid getting too much water inside. Once the boot is clean, apply a waterproofing product by rubbing it in gently with your fingers (I prefer to wear acrylic gloves for this step, since the product leaves an unpleasant texture on the skin – I use Nikwax products for Gore-Tex). Once the product has been applied everywhere, let the boots air dry. No need to put newspaper inside to speed up drying – if you remove the sole and laces, the boots will dry quickly (especially Lowa boots, which are designed for this). You can reinsert the sole and re-lace your boots once they are dry.
These steps are simple and can be done on every outing. When we traversed the Great Glen Way in 2017, my sister and I washed our boots every evening to prevent the spread of forest parasites (the impact of walkers and cyclists on the environment is considerable and often overlooked).
Tip: Keep a spare pair of laces in your bag, just in case. Breaking laces while trekking is more of a hassle than you might think. There are several ways to lace your boots, and it’s important to adjust the lacing depending on the type of outing. For example, when climbing a mountain, it’s not necessary to tighten your boots as tightly, but it’s crucial to do so when descending to avoid losing toenails.
If one or more of your toenails lifts or becomes loose, stay calm and don’t pull on them. Pulling off the nail can create a wound that is very likely to become infected and be very painful. If possible, see a podiatrist who will file and trim the nail. It doesn’t hurt at all, but it’s important to remove the part of the nail that has peeled off (this small area between the flesh and the nail is a perfect site for fungus to settle in… and getting rid of plantar fungus can be complex).
Waterproof clothes
Dare to machine wash your raincoat! 😀 Most waterproof garments require regular cleaning to maintain their effectiveness and waterproofing. Check your supplier’s website for care instructions (here’s an example of a cleaning procedure).
How to do it: Close all large zippers, open small zippers (pockets), loosen the hood or any other adjustments (Velcro on the cuffs, drawstrings at the waist, etc.) to unfold all the fabric, and place your coat or pants (or both!) in the washing machine on the specified cycle, using specialized soap (I use Granger’s soap and have had nothing but good experiences so far). Once the items are clean, dry them in the dryer; the heat will reactivate the Gore-Tex. If necessary, add a waterproofing spray (ideally on clean garments).
Walking sticks & hiking poles
The final words concerns walking poles. No need to climb a big mountain to use poles. Their use takes pressure off the feet and ankles, in addition to stabilizing the walk. I learned to love them by walking long distances on relatively flat terrain (in nature and in the city). It should be noted that using poles can cause shoulder aches, so it is good to train and stretch this area as well. Adjust your poles slightly shorter on the ascent, and slightly longer on the descent. The rubber tips are not to be neglected either, especially when walking on a hard surface. The sound of metal against asphalt is irritating (at least for me) and elbows can hurt from hitting two hard surfaces against each other for long periods of time. The rubber cap (which fits over the metal tip at the end of the pole) is banal and extraordinary at the same time. I always carry a second kit in my bag, just in case I lose one.
Just like with everything else, experiment with it!
Have fun, happy spring, and may you be happy and well!

My dear SuzanneSo nice to read from you and your preparations for the upcoming event!You seem to be a great expert with all the experiences you made already. I am so glad for you and all the energy and you have to do such a walk by your own!And I feel happy to know you and have all the wonderful memories of our meeting in Dzogchen Beara….If I was fitter I would like to come to Scotland to meet you again…maybe one day it will happen.Maybe there is a possibility to see eachother via zoom or facetime?? Just tell me if you still have time or interest!May you be well May you be safeLots of LOVEChristine –Gesendet mit der GMX Mail App
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Hello Christine! It is always so sweet to read your messages! I do remember Ireland fondly, and I always remember you, too. Let’s talk on FaceTime when I am in Scotland – our time zones will be easier to manage and I will have more time. Preparations are coming along, but the departure date is arriving fast and I still have so much to get done… ouf! I can’t wait to see you! Take care and may you be happy and well, dear friend xx
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